Julien Hébert, ce fabuleux défricheur du design
L’auteure dirige l’atelier de rédaction Biendit
L’auteure dirige l’atelier de rédaction Biendit
C’est le 12 août 1963 que débutent les travaux sur le site de l’Expo à Montréal. La tâche à accomplir à l’époque est colossale et le calendrier extrêmement serré. Plusieurs prédisent le pire. Pourtant, le 27 avril 1967, le miracle est au rendez-vous pour accueillir, pendant six mois, l’Exposition universelle la plus visitée à ce jour.
L’exposition universelle a servi de vitrine aux différentes transformations
qui secouaient la Belle-Province dans les années 60. Et donné un nouvel
élan au pays…
Dominic Ardonato doesn’t see much reason to celebrate Canada’s 150th
birthday.
Montréal ? Parisien, Simon Boudvin en avait une idée très parcellaire. Qui
le fascinait, de loin. Pour l’artiste formé architecte, Montréal, c’était
la ville de Richard Buckminster Fuller et de son dôme géodésique. C’était
la ville d’Expo 67 et de ses folies architecturales.
Ayant presque 80 ans, Moshe Safdie, l’homme d’Habitat 67, savoure son
statut de starchitecte. Ses rêves démesurés et fantaisistes poussent partout, surtout en Asie,
bien loin en temps et en espace de l’époque où son architecture qualifiée
de « hippie » faisait peur.
Prouesses technologiques, artistiques, logistiques… C’est fou ce qu’Expo
67 a révélé comme savoir-faire !
Il s’est voué corps et âme à l’organisation d’Expo 67, mais a bien peu eu
la chance de vivre la manifestation de l’intérieur. Entrevue avec Philippe
de Gaspé Beaubien, le « maire de l’Expo ».
Point d’orgue de la Révolution tranquille, Expo 67 a été le grand
accélérateur des transformations qui secouaient le Québec. Jusqu’à en
modifier l’identité québécoise !
C’est à la fin de l’ouvrage, dans une section intitulée « Dans l’oeil d’Antoine Desilets », que le regard du lecteur pourrait commencer un peu à s’allumer. Devant
cette scène croquée d’un homme cherchant le repos dans l’inconfort d’un
siège à deux places de train, un journal d’Expo 67 sur le visage. Devant ce
passager en train de se faire voler son appareil photo et une chaussure par
la violence d’une porte de train qui s’est refermé sur lui. Devant cet
enfant, seul au monde, et oisif, correctement placé au centre d’une oeuvre
picturale psychédélique peinte sur le sol.
It was 1967, and I was 19 years old, with a backpack and a summer ahead of me. I visited Expo 67 for a few days — one of 50 million visitors — and fell in love with Montreal. Fifty years later, I return, not with a backpack, but with a sense of nostalgia and awe for how the city and Expo shaped Canada and its future.
While many rightly celebrate the magic of Expo 67 on its anniversary, one man is curiously absent from the conversation: Jean Drapeau. His ambition and vision brought the fair to life. Without him, there would have been no Expo — and perhaps no global spotlight on Montreal in the 1960s.
Après une semaine de battage médiatique sur le 50e anniversaire de
l’ouverture de l’Exposition universelle de Montréal, il faut dire d’emblée
que le propos du documentaire d’Éric Ruel, Guylaine Maroist et Michel
Barbeau semble un peu moins nouveau. C’est que certains des personnages
principaux de ce film aux allures de thriller ont fait la tournée
médiatique, et avec raison : les membres francophones et toujours de ce
monde de l’équipe du tonnerre qui a mené à bien l’organisation de cet
événement confirmé sur le tard, Philippe de Gaspé Beaubien II et Yves
Jasmin, sont par-ticulièrement éloquents et passionnants à écouter raconter
cette saga hors-norme. Cela dit, on passe un très bon moment et on apprend
quand même tout un lot de petits détails sur les coulisses mouvementées de
la préparation de cette Expo qu’on annonçait d’abord comme un bide
monumental. Le faux suspense rebondissant à l’esthétique « sixties »
complètement assumée ajoute un supplément d’âme à ce projet documentaire
tout de même colossal, qui donne à voir un travail collectif des deux
« solitudes » comme on en a rarement vu dans l’histoire québécoise récente.
Qu’ont en commun IMAX, Skype et l’assistant vocal de votre téléphone? Tous trois utilisent des technologies liées de près ou de loin à Expo 67. Portrait de l’héritage technologique de cet événement haut en couleur, 50 ans après son ouverture officielle.
To commemorate Canada’s 150 years, Canada Post is releasing a line of
stamps honouring 10 of the country’s most iconic events and moments. First
up: Expo 67.
It was five decades ago that Montreal welcomed the world to Expo 67, an
international exhibition and iconic event that saw millions of visitors
flock to the city over six months.
Structures from Expo 67, scattered across Canada, continue to fascinate with their retro-futuristic charm and cultural legacy, even 50 years later.
Expo 67 was a celebration of humanity, ingenuity, and cooperation. As visitors walked through pavilions from dozens of countries, the message was clear: the future could be bright if we worked together. Fifty years later, the legacy of Expo still inspires civic pride and international curiosity.
Habitat 67, cet ambitieux complexe d’habitation devenu un symbole d’Expo
67, visait à offrir à des familles de la classe moyenne les avantages de la
banlieue, mais en pleine ville. Cinquante ans plus tard, son architecte,
Moshe Safdie, est toujours heureux de sa création, mais il est déçu
qu’Habitat 67 n’ait pas été le point de départ d’une reconquête des berges
du Saint-Laurent. Vous aviez 25 ans quand votre projet a été accepté. Avez-vous été surpris? J’étais tellement excité que je ne me suis pas arrêté pour penser.
Aujourd’hui, cela ressemble à un conte de fées, voire à un miracle, qu’un
jeune architecte de 25 ans qui n’avait jamais construit un seul bâtiment
ait convaincu trois paliers de gouvernement de réaliser un projet aussi
radical.
Organizers were expecting 30 million people to tour Man and his World – but
by the time the doors closed on Expo ’67, attendance was almost double that.